Escapade Nocturne. [ Tom ]

00h02 : C'est fou, j'y arrive pas. J'arrive toujours pas à enlever ce visage de mes pensées. Tout me manque en ce qui le concerne. Son rire, sa façon de parler, de s'habiller, de jouer de la musique, de manger son hotdog, de boire de la bière puis de roter par la suite comme si de rien n'étais, sa façon de me prendre dans les bras en me disant que finalement il est mieux la que chez le disquaire. Tout. Je n'aurais même pas le temps de tout vous dire, la vie est beaucoup trop courte pour une énumération complète. Je me suis toujours demandée ce que sans lui je ferais. Qui je serais. Qui je deviendrais. Une personne égoïste, menteuse, hypocrite, violente, ingrate? Non je ne voulais pas devenir ce genre de fille. Il fallait que je le retrouve. Que je le revoie. D'un geste sur, je balança ma couette sur le sol, et d'un bon je me dressa comme une furie. Je ne me rendis même pas compte que mes chères colocatrices de chambres n'étaient pas dans leurs lits. Je ne pris pas la peine de passer par la salle de bain, j'enflai déjà un t-shirt noir à manches courtes , avec pour inscription le mot ROCK en strass. Pour le bas, j'opta pour un short en satin blanc. Et tout ça, il ne me fallut que 4 minutes pour le réaliser. J'étais tellement presser. Je ne peux même pas vous dire comment je me sens. Si j'ai peur, si je stress, si je suis contente, si je redoute. J'en ai assez d'hésiter. Il me manque trop. Qu'est ce que je vais bien pouvoir lui dire? La raison de ma visite nocturne? Un coup de doigts dans mes cheveux en guise de peigne, et je fila dans le couloirs sans même prendre la peine d'enfiler une pairs de chaussure. Je resta donc pieds nus. La moindre action pouvait me faire perdre du temps, et le temps étais la beaucoup trop précieux.

A pas de chat, mais décidé, j'emprunta le grand escalier en direction des dortoirs réservés aux garçons. Il y faisait tout noir. Seul le reflet de la lune sur le tapis à travers les énormes fenêtres faisait office d'éclairage. Mon cœur frappait dans ma poitrine comme jamais, mes membres tremblaient sans pouvoir s'arrêter. J'avais peur, c'étais certains, mes mon corps ne répondais pas, il continuait à avancer, droit devant. Passant devant de multiples portes, si quelqu'un me voyais ici, c'étais l'exclusion immédiate. Il étais formellement interdit de franchir l'escalier qui séparé les ailes des chambres garçons/filles. Mais même ça, ne me faisait pas faire demi tour. J'avais tellement hésiter auparavant, de faire ce chemin, rien que pour le voir, même pour ne rien lui dire...

Voila. J'y étais. J'étais arrivé. Devant moi une grande porte se dressait avec pour nom Tom Grace Miller, Valentin Lecoeur, Hayden Arsenault. Il étais la, dans cette chambre. Quelques mètres devaient à peine me séparer de lui. Sans encore pouvoir contrôler le moindre de mes mouvements, je sentis mon poignet se lever, pour s'avancer un peu plus près de la boiserie. Mon regard étais fiché sur l'écriteau qui portais le nom des garçons. J'y étais arrivée. Enfin. Toc Toc. Qu'avais je fais?! Ce bruit était il celui du coup portais par ma main? Effrayer je me mis à reculer en faisant deux trois pas. Tout d'un coup, une angoisse horrible me pris, et je réalisa enfin ce que je venais de faire. Ma respiration étais de plus en plus forte et de plus en plus haletante. Sans y réfléchir une minute de plus, je me retourna illico et me mit à faire le chemin inverse, dans l'espoir que Tom n'avais rien entendu. Mes longs cheveux blonds me tombaient dans les yeux, sur les épaules, et ce balançaient au rythme de mes pas, Qui s'accéléraient au fur et à mesure. Oui, maintenant j'avais peur.

23h30 : J'venais de rentrer dans ma chambre. Benji & Hayden n'étaient pas la. Ils devaient etre encore en vadrouille dans une autre chambre ou autre part. J'en savais rien a vrai dire, et je m'en fichais. Quand je suis rentré j'ai d'abord consulté mes mails. Un de maman, un de Danny...Rien de passionnant quoi ! Bref, je m'ennuyais a cette heure la de la soirée. J'avais aucune envie de sortir bien trop fatigué pour ca. Alors finalement l'appel de la douche fut très intense. Alors finalement ca sera une bonne et longue douche. Je suis resté un long moment. Une fois sorti j'ai enfilé un simple jean et suis resté torse nu. La flemme de trouver un t shirt et puis bon j'étais seul dans ma chambre après tout. J'aurai pu me balader a poil on s'en fiche complétement. JE SUIS TOUT SEUL dans ma chambre. Enfin me voila juste après ma douche. Je commence a me rouler un joint....Rien de mieux. Puis j'allume la TV et commence a jouer a Mario Kart. En solo comme d'hab. Mais je vais vous raconter mon début de soirée pendant que je joue... Et que je gagne bien sur !

J'ai croisé quelques nouveaux premières années. C'est fou ils sont vraiment jeunes. Ils ont l'air coincé aussi. Je sais pas pourquoi mais ils ont l'air pas très fétard. Ma soeur va s'ennuyer je pense. Enfin on verra. Ah oui ! En parlant de ca, a ce qu'il parait j'dois jouer le role de tuteur...J'ai appris ca tout a l'heure. Apparament on va nous donner le nom d'un premier année et on sera leur tuteur. Je sais déja quoi lui apprendre a mon deuxième année. Bon a ce qu'il parait j'aurais un mec. J'aurais préféré une jolie fille, en fait. Mais bon, c'est pas non plus très très grave. Je sais pas trop le role que j'vais devoir jouer, mais il a pas intéret a me casser les pieds. Je le supporterais pas. M'en fiche j'l'enverrais bouler. Tant pis pour lui. J'ai déja ma petite soeur a surveiller ca suffit comme ca. Mais bon, apparament c'est pour mieux qu'il s'intègre dans l'école. Moi ? Mon tuteur j'm'en souviens a peine. Je l'ai très vite gonflé. Vu que j'foutais que dal. Ca l'a un peu énervé de s'occuper de moi ! C'était fun ca. Ah la première année. Très particulière, j'ai vraiment aimé. Croyez moi. Je me suis éclaté. Je compte bien pour que cette seconde année soit exceptionnelle. Zut ! On tape. Si c'est Benji ou Hayden je les tue, ils peuvent rentrer comme ca. La j'suis obligé de m'lever, de mettre pause. Si je perds ca sera leur faute.
Bref, je me lève donc et ouvre la porte. Arielle. Arielle Reeser Tal. La vache. Je reste stupéfait. J'arrive pas vraiment a y croire. Genre Superman qui retrouve Lois. Ou Mike Delfino qui retrouve Susan. Ou meme Lucas qui retrouve Peyton après l'avoir trompé avec Brooke. Zut ! Euh...Je savais pas quoi répondre. Je me sentais bete. Allez dis quelque chose Tom. La de suite maintenant.

-Salut

Salut ? T'aurais vraiment pu trouver mieux espèce de bourricot. Franchement...Mais bon, elle était toujours aussi jolie qu'avant. Des mois venaient de passer et on s'était jamais revu... C'était incroyable

« - Salut »

Pendant un court instant, mon cœur s'arrêta de battre. Quand j'entendis la voix de Tom, je me trouvais de dos, prête à partir aussi loin que je pouvais. En baissant les yeux, je me rendis compte un peu trop tard de ma tenu. La honte assuré. Je n'avais même pas de chaussure. Les secondes passèrent, je ne savais pas si je devais me retourner pour voir son visage, pour le voir lui. J'avais tellement du mal à y croire. Le son de sa voix avait provoquer des millions et des millions de frissons à travers tout mon corps. Je ne pouvais plus reculer. C'étais trop tard. Prenant alors mon courage à deux mains je me retourna pour me retrouver face à Tom. Et la, je resta muette, mes yeux se fixèrent sur lui. Sur son torse nu, ses bras musclés, ses lèvres, sa peau, ses yeux, sa bouche. J'étais amoureuse de la moindre partit de son corps.

Pas à pas, je décida de m'approcher de lui, sans le quitter du regard. Il faisait tellement sombre dans ce couloirs. Le genre de moment qu'on trouve que dans les films. La lune reflétait sur nous. Tout était tellement magnifique. Étais-ce un rêve? Oui je devais surement rêver. Ce n'étais pas possible? Il y avait de ca encore dix minutes j'étais dans mon lit, et pas ici, devant Tom, dans l'aile réservée aux garçons. Timidement, et parce que j'étais gêné de cette situation, il me fallut un temps pour répondre.

- Salut... J'espère que je te dérange pas.

Tel une débile, je répondit ça. Vraiment n'importe quoi. A vrai dire je m'en foutait royalement de le déranger. Je n'avais envie que d'une chose, l'avoir près de moi. Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu. Des jours qui étaient devenus des semaines, puis des semaines des mois, et ces mois m'avais sembler duraient une éternité. J'étais à présent tellement proche de lui que je pouvais sentir l'odeur de son gel douche. Hypnotisant. Il étais si beau. Sa musculature c'étais développé, il n'avais plus rien du petit garçon de première année. Comme en admiration je resté la planté devant lui, sur le seuil de sa porte, en plein milieu du couloirs. Que quelqu'un me prenne en flagrant délit de non respect du règlement, je n'en avais plus rien à faire non plus. J'étais là, à ces cotés.

Elle était dos a moi comme si elle avait voulu partir. Regrettait elle a présent d'etre venue frapper a ma porte ? C'était difficile a croire et en meme temps logique. Je n'aurais jamais eu la force de taper a sa porte, de faire le premier pas. Pourtant c'était a moi de le faire. J'avais vraiment été un con avec elle. J'aurais du aller m'excuser de tout ce qui s'était passé entre nous. Je me devais de m'excuser auprès d'elle. Quand elle s'est retournée et que j'ai appercu son visage, elle n'avait pas changé. Toujours aussi belle. Elle avait coupé ses cheveux par rapport a l'an passé. C'était beaucoup plus joli. J'aimais ses yeux et son sourire. Mais ce que j'aimais chez elle c'était sa timidité avec moi. J'avais remarqué ca l'an passé. Arielle paraissait toujours très sure d'elle. Elle était aussi détesté que moi je l'étais et elle s'en fichait. Tout le monde disait qu'elle était manipulatrice, hautaine et peste. La Arielle que je connaissait était fragile, timide et souriante. On adorait rire ensemble. Avec moi elle se fichait de l'image qu'elle avait. Je me reconnaissais en elle. Un peu trop meme. J'aimais aussi son odeur. Elle dégage quelque chose que j'adore. Puis elle s'approche un peu plus de moi et j'avoue que je perd un pied. Arielle a toujours eu une influence sur moi. Je me pousse alors de la porte en la regardant...

-Ben rentre, j't'en prie...

Elle entre et n'ose pas s'assoir quelque part. En rentrant, on se frole discrétement. On devient alors très timide d'etre la, de se retrouver comme ca. Je lui montre alors mon lit et elle s'y dirige donc. Moi j'ouvre mon tiroir de ma commode et sort un t shirt. J'l'enfile et la regarde. Un léger blanc s'installe. Cela dit, je dois avouer qu'on s'est pas parlé depuis des mois. Entre l'histoire avec Lilly et les vacances, je n'ai jamais repris contact avec elle. Je ne sait pas vraiment quoi lui dire. Je la regarde, toujours aussi merveilleuse. J'ose pas trop parler. Je prend un genre de pouf carré et m'assois dessus. Tout naturellement j'engage la conversation...

-Alors comme ca, toi aussi le grand retour. Tes vacs se sont bien passées ?

J'ose vraiment pas parler de nous. Je n'ose meme pas lui dire que je ne suis plus avec Lilly. Je ne sais meme pas si elle est au courant de tout ce qui s'est passé. L'histoire des fiancailles, la fuite. Tout. Je ne sais pas par quoi commencer. Ca fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu. Et en meme temps en la revoyant j'ai l'imrpession de ne jamais l'avoir quitté. Comme si je l'avais vu hier. Bizarrement j'ai envie de l'embrasser. Et en meme temps je me l'interdis. Je la ferais souffrir. Mon portable vibre, je me lève alors pour voir qui c'est. Lola. Lola qui ? Oh non, la fille d'hier soir. Je regarde, puis pose mon portable. Pas besoin qu'on sache qui sait. Personne n'a besoin de savoir. Encore moins Arielle. Je préfère pas. Je me rassois afin de l'écouter.

J'étais face à lui. Tout près. L'effluve de son gel douche procurait en tout mon corps de délicieux frissons. Après quelques instants, il m'invita à rentrer dans sa chambre. Doucement je m'exécuta et pénétra dans la pièce. Ma peau effleura celle du jeune homme, je ne put m'empêcher de frémir. J'avais oublier combien c'étais bon d'être à ces cotés. Cela faisait tellement longtemps que nous nous étions pas vu. En face de moi, un grand salon, avec de grands et beaux sièges rouge et gris effet cocon. Une télé plasma sur le mur, un magnifique tapis au sol. Tout étais somptueux. Je me demanda même pendant un instant qui avait bien put décorer cette endroit. Peu importe, il étais magnifique. En m'avançant pour aller rejoindre son lit et m'y poser, je m'arrêta quelque instant pour regarder à travers l'immense baie vitré qui donné vu sur le lac. Mon esprit s'emporta pendant quelque instant. Comme de multiples flash-back. Notre première rencontre, notre premier baiser, nos rires sans retenus, les instants musique et évasion de Tom en ma compagnie. Oui ce lieu représenté tellement. Par malchance, étant arrivée trop tard pour réservé ma chambre, la mienne donnait vu sur la foret. L'endroit ou Tom m'avait annoncé qu'il étais amoureux de Lilly, qu'il me quittait. Avec un pincement au cœur, je continua mon chemin et me posa sur le lit, regardant Tom enfilant un T-shirt.

Mon regard ne pouvait quitter le sien, j'étais tellement gêné, je ne savais même pas quoi dire. Comment justifier cette visite nocturne? Il devait être 00h30 à présent. Il avait sans doute cours le lendemain matin, et moi aussi, mais je m'en moquais. Cette sensation de bien être à ces cotés était présente. Je ne pouvais demandais mieux. Tom attrapa une sorte de gros pouf carré et se mit dessus. Je ne m'attendais pas à ce qu'il vienne à coté de moi, seulement il était loin. A ma grande surprise, il ne me demanda même pas pourquoi je venais le voir comme ça en pleine nuit. N'avait il vraiment pas envie de savoir? Ou peut être cela était il commun chez lui. Il commença à engager la conversation en me demandant comment c'étais passé mes vacances. Ce n'étais vraiment pas le sujet auquel je m'attendais de sa part, mais bon. Je pris donc la peine de lui répondre, les mains posés sur mes cuisses, ne sachant quoi en faire, et sans le quitter du regard je me mis à répondre.

- Plutôt reposante. J'en ai profité pour faire du cheval, beaucoup de cheval. Ça ma fais vraiment beaucoup de bien. Je suis aussi Par..

Je ne put continuer ma phrase que le téléphone de Tom se mit à sonner. Qui pouvait donc lui envoyer un sms aussi tard? Intrigué je le regarde prendre son téléphone dans ces mains et le reposer presque immédiatement. Déstabilisée, et surtout très timide, ayant perdu l'habitude de parler avec lui, je ne put continuer ma phrase. Pour paraitre poli, et ne pas le gêné si c'étais quelque chose d'urgent, je préféra demander.

- Quelque chose de grave? On peut se voir à un autre moment si tu veux...

Peut être que c'étais Lilly qui lui envoyait un sms pour le voir, ou je ne sais quoi. A vrai dire je n'étais au courant de rien. J'avais complétement perdue le fil de la vie de Tom. Toujours aussi intrigué, je le regardais, attendant une réaction de sa part.