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 {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far.

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Lilly McBride
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Lilly McBride


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MessageSujet: {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far.   {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far. I_icon_minitimeLun 24 Aoû - 18:48


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©misery angel
ÂGE : Comme tous les élèves de deuxième année, je vais avoir dix-neuf ans en novembre. Dix-neuf, déjà aussi vieille, je ne m'étais pas rendu compte. A quoi bon me lamenter j'ai encore toute la vie devant moi pour le faire, alors carpe diem. Dix-huit ans et toutes mes dents.
NATIONALITE : Faite en Ecosse et fière de l'être. Comment ça? Est-ce que je bois souvent? Ah non, je ne suis pas irlandaise, Ecossaise, compris? Vous savez, ce magnifique pays où il y a environ cent mille millimètres de pluie par ans.
DATE & LIEU DE NAISSANCE : Je suis le treize novembre mille neuf cent quatre vingt-dix, soit 13/11/1990. A la demeure familiale même. Après tout, ma mère y tenait donc, pourquoi pas, plutôt insolite, n'est-ce pas?
TITRE DE NOBLESSE : Pur ne rien vous cacher, je suis l'héritière du trône de mon pays, l'Ecosse. En fait pour résumer, je suis une princesse. Il y a les avantages et les inconvénients.
ANNEE AU CHATEAU : Je suis en seconde année, et ce n'est point pour me déplaire, au contraire, ma première année fut remplie de nombreux rebondissements, et j'ai hâte de revenir!
    « now it's up to you.

AVATAR CHOISI : K.stew <3
PRENOM, PSEUDO(S) : gorgeous.things;Meghan;15ans Smile
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MessageSujet: Re: {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far.   {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far. I_icon_minitimeMar 25 Aoû - 13:30
    « this is called the princes(ses) life.


Cette partie, mes amours, se déroulera sous la forme peu commune d'un réel entretient. En effet, on peut comprendre que la jeune génération de la Noblesse dont on a tant et tant parlé attire la curiosité et déchaine les passion. Ainsi, ceci est l'interview royal et obligatoire éxigé par The Queen en personne à tout élève rentrant au Highland Castle, quelque soit son année. N'oubliez pas de répondre avec justesse et honnêteté. Bonne chance !

« Bonjour à vous, jeune héritier, jeune héritière. Merci de nous faire aujourd'hui l'honneur de votre présence. Si vous le voulez bien, commençons facilement. Quel est votre pays et quelles y sont vos charges ? »
    Lorsque je suis rentrée dans la salle, je dois bien l'avouer, je me suis fait une peur bleue, la salle était immense, un seul siège et des tas de journalistes posant des questions à tout va. J'étais terrifiée et je n'avais qu'une envie, m'enfuir à toutes jambes. Je m'asseyais sur le siège, entre un sourire et une jolie petite révérence. En une seconde des tas de main était levée et une question jaillit.

    ▬ Bonjour à vous tous/toutes. Mon nom est McBride, Lilly McBride, je suis âgée de dix-huit ans et je suis Écossaise. Je représente -ou du moins j'essaye de le faire- l'Écosse, mon pays, avec dignité, ou pas. Héritière directe du trône je me dois d'attendre mon tour pour l'instant et de sourire au peuple et d'aider du peu dont je suis capable mon père à faire régner l'ordre, la paix et tout ce qui va avec dans notre pays.

    Reprenant mon souffle, je mesurais chaque mot et je devais savoir les doser, comment répondre, correctement, dans un langage soutenu et digne d'une personne de mon rang.

« Très bien. D'ailleurs, en parlant de ce pays, l'aimez vous ? Aimez vous les responsabilités qu'il vous apporte ? »
    ▬ J'aime mon pays, ma patrie. J'aime ces magnifiques paysages verdoyants et pleins de fantaisies. Rien à voir avec l'Angleterre ou les autres pays du Royaume Uni, notre pays est simple d'esprit. L'Ecosse est l'endroit où je vis, l'endroit où je suis née, je sais d'où je viens, mais je ne pourrais dire s'il reste mon pays préféré. Je reste toujours à mon aise là-bas. C'est un bonheur de respire l'air humide et frais des campagnes et de la lande, bien que je n'y aille que très rarement.
    Quant à mes responsabilités, je ne peux pas vous dire grand-chose, car je n'ai pas le choix, je n'ai pas eu le choix et je n'aurai jamais le choix d'y renoncer. Fille unique, je me dois -oui toujours ce mot à la bouche- de reprendre le rôle de mon père plus tard. Pour l'instant rien ne me déplait, mise à part peu- être l'exposition au médias et le manque de vie privée.

« Vous êtes sans doute très jeune. Que représente cette nouvelle année au Highland Castle pour vous et comment l'envisagez vous ? »
    ▬ Jeune, jeune, oui certes, peut être physiquement, mais intérieurement, pour moi, nous sommes des jeunes femmes et jeunes hommes de trente ans. Pour ma part je me suis longtemps sentie privée de quelque chose de spécial, de la chose qu'on appelle grandir. Aucun de nous a grandi normalement. Bien évidemment, les plus à l'aise d'entre nous et les plus innocents pense encore comme des étudiants normaux, mais pas moi. J'ai l'impression de penser comme ma mère -rires- c'est beau d'avoir de la sagesse. Mais trop de sagesse tue la sagesse. Cette rentrée au Highland Castle pour ma seconde année, je l'appréhende beaucoup. Du nouveau monde, beaucoup de gratin, beaucoup de connaissances, de vieilles. Je l'envisage comme mouvementé, nous avons changé et rien n'est pareil. Pour ne rien vous cacher, j'ai peur de m'en mordre les doigts et je souhaite bonne chance à tous/toutes pour cette future rentrée.

« J'imagine que lorsque l'on nait de sang royal ou tout du moins, très noble comme le votre, on doit avoir une enfance un peu particulière. Dans quelles conditions se déroula la votre ? Était-elle très différente de celle des enfants normaux ? »
    ▬ Née dans la demeure familiale même, je ne l'ai pas quitté avant mes cinq ans. Je suis restée là-bas pendant cinq longues années. Tous les matins, j'avais droit à la même chose, du lait et des biscuits, on me brossait les cheveux, on m'habillait, on me faisait prendre mon bain, on me coiffait. Et ça l'est parfois encore maintenant. On m'a volé mon enfance. Les personnes dont j'avais le plus besoin, en l'occurrence, mes parents, comme tout enfant. Mais ils n'étaient jamais là. Pour eux toutes les excuses étaient valables. Voyages, réunion, visite, vernissage. Vers mes cinq ans, j'ai enfin pu sortir et connaître la fausse joie des médias. Non ce n'est pas contre vous. -sourire- Coqueluche de la presse et de plusieurs marques, j'ai très mal vécu ce surplus et je me suis renfermée comme une huître. Ma rentrée à l'école s'est très mal passée. N'ayant jamais pénétré à l'extérieur de chez moi, voir d'autres personnes fut très déroutant. La première personne à venir me voir dans cette école de noble, ce fut Tom, Tom Grace Miller, fils du duc, un proche ami de mon père. Je me souviens distinctement de notre rencontre. Je venais de trébucher et tel un gentlemen, il m'a aidée et voilà. Je ne vais pas vous dire que j'étais heureuse pendant ces années-là, apprendre les bonnes manières, savoir quels couverts il faut, les révérences, les cours de dictions. J'avais peu d'amis ou alors ils se comptaient sur les doigts de la main. Alors, je me suis mise à la danse, la danse classique et désormais je pratique couramment cette dernière ainsi que la contemporaine et la moderne, c'est une passion qui me sort tous mes problèmes de la tête. Je regrette de ne pas connaître les plaisirs de l'enfance. Nous nous savons toute la vérité du monde rien ne nous est épargné. Enfant unique, j'ai peut-être connu certaines joies, mais sans plus, être gâtée ne sert à rien, je préfère avoir mes parents à mes côtés, que des cadeaux en signe d'excuse. Ma domestique, Louisa, fut comme ma meilleure amie, la personne à qui je confiais tout, excepté Tom et Violet. Mon enfance m'a bien fait comprendre que la vie n'était pas aussi rose que je pensais.

« C'est bien connu, la noblesse et le titre sont des droits héréditaires. Il nous faut donc aborder la case parents.. Comment décririez vous vos relations avec eux ? »
    ▬ En un mot : chaotiques. En plusieurs mots : Je ne préfère pas en parler. Heureusement que cette interview est strictement confidentielle sinon je ne m'ouvrirai pas plus que je ne le fais, c'est à dire pas du tout. Je n'ai jamais été proche de mes parents, jamais. Je n'ai toujours été pour eux, la petite blonde incapable de faire ce qu'elle à faire. Ils n'ont jamais été là pour mes besoins, alors j'ai appris à me débrouiller seule. Pour tout détailler, eux sont en voyages, et moi dans ma tour d'ivoire à surveiller, mes cheveux, mon physique, mes affaires, et la moquette? Mon père n'a jamais vraiment fait attention à moi, enfait, pour vous dire, je ne souviens que très brièvement de son visage, bien que je l'ai vu pendant les "vacances". Euh, désolée, non je ne l'ai pas vu. La dernière fois, c'était à mes pseudo-fiancailles avec Tom Grace Miller, qui ont tournés à la tragédie, mes parents mettant le tout sur mon compte, comme quoi je n'étais pas capable de garder un homme. Certes peut être, mais je n'y pouvais pas grand chose. Tout ce que je sais de mon père, c'est qu'il veille à mon éducation, et à mon bonheur, du moins, je pense. Quant à ma mère, elle n'a jamais trouvé ma présence bonne ou agréable, pour elle, je ne suis qu'une erreur parmis les nombreuses qu'elle a faites, je n'aurai pas du naître, a t-elle dit clairement devant tous les invités de la cérémonie. Je ne m'entend pas avec elle, je ne la déteste pas, c'est elle qui ne peut pas me voir. Je ne vais non plus étaler ma vie devant vous, parce que vu ce qu'elle vaut, ça ne sers à rien. Si vous le voulez bien, je désirerai prendre une pose de quelques minutes.

« J'imagine que comme tout le monde, vous devez avoir vos petites préférences au chateau. Quelles sont vos matières préférées, vos endroits préférés, vos professeurs préférés, vos activités favorite ? Pas de tabou, cet interview est confidentiel. »
    ▬ Il y a tellement de choses que j'aime dans ce château. Enfait j'aime la château tout entier. Mais si vous tenez vraiment à ce que je sois précise, je vais vous le dire. J'aime la salle de danse, cette salle immense, au parquet ciré, sentant une douce odeur de miel, au glaces si nombreuses, et cette baie vitrée donnant sur le lac, ce magnifique lac que j'apprécie tout autant. La salle de danse est un endroit ou j'aime aller pour m'écarter de ma vie chaotique. Elle repose mon âme, je me sens légère comme une plume là bas. Ma matière préférée est la littérature, oh oui la littérature. Emily Brönte, Shakespeare, Balzac, tous ces auteurs m'inspirent. J'aime les lettres d'arts, j'aime la philosophie, j'ai la littérature. Je n'ai aucun professeur de prédilection, ils se valent tous autant qu'ils sont. Pour mes activités, j'aime la danse, comme je l'ai déjà dit, j'aime lire également. J'aimerai tellement vous dire tout ce que j'aime, mais je n'ai pas les mots Smile

« Une question de réflexion personnelle maintenant. Comment pensez-vous être perçu(e) par vos camarades, amis, professeurs, en gros entourage, et puis par le peuple de votre pays d'origine ? »
    ▬ Dommage pour vous, je hais les questions de ce genre, alors je vais aller très vite, même si ce n'est pas ce que vous souhaitez, je m'emballe très vite. Par mes camarades du HC, je pense être la blonde inutile, futile, incapable du groupe, un stéréotype quoi. Mes professeurs, la bonne élève, peu introvertie et complète intimidée par tout le monde. Mon entourage, c'est à dire ma famille, une blondinette qui n'aurai jamais du naître, donc l'existence est bannie. Par mon peuple d'origine, aucune idée, peut être une jolie princesse qui s'est faite abandonnée le jour de son mariage.

« Vous sentez vous prête ou prêt à gouverner un pays, soutenir un titre, conserver les apparences, maintenir des alliances ? Ou pensez vous n'être tout simplement pas faît(e) pour ça ? »
    ▬ Vous commencez sérieusement à m'agacer, n'avez vous donc pas d'autres sujets plus intéressant à aborder? Vous vous répéter. Donc je vais refaire le même charabia qu'à la première ou seconde question. Je ne me sens pas encore prête, pour l'instant je n'ai rien à faire dans l'organisation de mon pays mise à part faire sourire ma bouche et surveiller mon minois et mes hanches. Je n'ai pas le choix, et j'assume d'être qui je suis, même si parfois je rêverai d'autre chose pour moi et mon futur. Je ne suis pas satisfaite entièrement de ma vie, bien que je devrais l'être, tout simplement car j'ai tout ce dont je rêve. Je ne sais pas quoi vous répondre, mis à part de vous taire.



Dernière édition par Lilly McBride le Mer 26 Aoû - 19:01, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far.   {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far. I_icon_minitimeMar 25 Aoû - 13:32
« Petite question pratique à présent. Imaginez que vous êtes sur un bateau, au milieu de l'océan. Le bateau heurte un iceberg, un récif, ce que vous voulez. On vous dit alors que l'on peut vous sauver, vous et seulement 3 objets. Que choisissez vous d'emporter ? »
    ▬ Ayant fait de nombreuses croisières, je ne pense pas que ça puisse arriver de nos jours, à moins qu'on me place dans la reconstitution du Titanic, ce que je n'aimerai surement pas. Moi que quelqu'un veuille me sauver? Vous me faites honneur là, la plupart des gens souhaitent ma mort. Qu'est ce que je dois sauver? Premièrement je sauverai mon collier porte bonheur, la chose qui me rappelle le plus de bon souvenirs et qui me rend nostalgique. Deuxièmement je sauverai une compilation de chansons composées et chantées par Tom, et troisièmement, je sauverai un de mes Shakespeare préféré, Roméo et Juliette, histoire de pleurer encore plus sur ce que je perdrai. Et si je pouvais jeter des gens par dessus bord, cela m'irait parfaitement.

« Pourriez vous nous en dire plus à propos de vos relations au château ? Sont-elles bonnes, mauvaises, difficiles, ou au contraire êtes vous plus ou moins populaire ? Racontez-nous. »
    ▬ Après tout qui sont nos vrais amis? Personnellement, je ne donne plus ma confiance aussi facilement qu'avant, dommage hein direz vous? Mais avec tout ce qu'il m'est arrivé, je ne souhaite plus m'attacher aux gens, je veux me sentir libre comme l'air, alors hors de question d'appartenir à quelqu'un. Donc, mes relations au château sont quasi-inexistantes ou alors très venimeuses. J'aime donc qui je veux, et je déteste qui ne m'aime pas. Donc pour tout vous dire, mes relations se limitent aux secondes années ... J'aimerai garder auprès de moi les gens qui j'aime toute ma vie, mais c'est impossible, aux vues de nos vies si, tumultueuses.

« Il y a quelque chose qui me passe par la tête. Vous êtes en formation ici pour diriger un pays, dites moi comment voyez vous votre vie après ce passage ici? Et dans 10 ans votre vie comment la voyez vous? »
    ▬ Après ce passage ici, je vois ma vie... comment vous expliquer, je me vois dans ma chambre, seule, avec un chat, une brosse, du maquillage et des jimmy choo, malheureuse à en crever, oui je vais me sentir seule, mais plus mûre, plus libérée, du moins je l'espère. Et dans 1o ans, la même chose, en pire peut être. Mariée?Enceinte?Morte au pire! Vous pourrez là divulguer cette précieuse interview... Je m'en fiche, je ne veux pas penser à mon futur, je me concentre sur l'instant présent, alors, je fais passer ce message à qui voudra bien l'entendre; CARPE DIEM.

« Donc cette vie que vous imaginez et celle que rêveriez d'avoir si je comprends bien. C'est merveilleux, il faut avoir des rêves. Oh mais j'y pense, parlez-moi un peu de ces rêves qui vous passent par la tête ? »
    ▬ Merveilleux? Vous êtes vous endormis monsieur lors de mon récit? Allez, je vous en excuse, ma vision des choses n'est pas la plus intéressante, ou la plus optimiste. Mes rêves? je rêve d'être quelqu'un d'autre, Je rêve de me teindre les cheveux en bruns/roux histoire de changer, ce n'est pas un rêve, je vais le réaliser, je rêve d'être avec mes parents, je rêve d'être heureuse, je rêve d'être danseuse étoile, je rêve d'avoir des diplômes, je rêve de jouer Juliette au théâtre, je rêve de le suivre en tournée à en crever, je le désire plus que tout. J'en ait trop dit, désolée, veuillez me pardonner.

« Et, vu où nous en sommes, vous n'avez pas quelques regrets où évènement marquant dans votre vie à nous faire partager ou du moins, qui serait susceptible de nous intéresser ? »
    ▬ Je me suis faite plaquer par Tom Grace Miller le jour de mes fiancailles/mariage. Et oui, ça arrive même aux princesses. Il est parti en tournée, et si seulement il avait su que j'aurai tout fait pour lui, que je l'aurai écouté, que je l'aurai suivi, si seulement il avait pris trois minutes de son temps pour m'écouter. Mais ça ne s'est pas passé comme ça. Mais c'est la vie, ce scoop est le seul que j'ai et tout le monde est au courant. ne me regardez avec cette tête de chien battu, je sais, j'ai la poisse! Ah, vivement qu'on en finisse charlatan!

« Maintenant que nous connaissons tout vos rêves et vos regrets, je dois vous avouer que j'ai la vague impression d'oublier quelque chose d'important. C'est très agaçant. Vous devez savoir ce que c'est non ? Cette sensation étrange qu'il y a quelque chose qui ne va pas, qu'il y a un manque. Ha mais j'y suis enfin ! Toute personne même la plus aguerrie qui soit connait toujours la peur. Quelles sont vos plus grandes craintes ? »
    ▬ La peur, en effet, un sujet bien choisi pour ma propre personne. J'ai toujours peur et des choses les plus futiles en plus. J'ai peur de mon passé, de ce que je suis puisse répercuter sur la future personne que je serai, j'ai peur que le passé me rattrape et me ronge de l'intérieur, que les blessures reviennent.Le passé, telle est la question. Qu'est-ce que c'est au fond, une capacité de la mémoire, qui se fait toute petite jusqu'à se faire oublier? Où un vrai entêtement, qui nous court toujours après peu importe où l'on va, ou ce que l'on fait. Le passé nous rattrape sans cesse. Le passé possède ses connotations, le passé est un souvenir, bon ou mauvais. Le passé peut être un poids sur la conscience, un accablement sur l'âme. Regardez, quelqu'un qui tue dans le secret total, se sent poursuivi, coupable, il devient paranoïaque. Et il a ces autres souvenirs, aussi bons que si vous aviez grignoté un morceau de chocolat au soleil. Ceux qui vous font sourire. Le passé est égal de nostalgie, des personnes, importantes ou non, qui ont marqué votre vie, des évènements grandioses, des passes heureuses, qui ne sont plus. Changement? Vitesse? Tout n'est plus présent, il manque une partie, dont vous avez besoin pour avancer chaque jour. Le temps vous parait comme la vitesse du son, il vous passe sous le nez. Comme le disait M.Archard dans Je ne vous aime pas en 1926 " L'espérance d'un retour possible est un de ces remèdes qui ne guérissent pas, mais qui permettent de souffrir plus longtemps. " Avancer, encore et encore, se détacher. Je ne veux pas faire face à des chose passées qui reviennent me hanter, je n'aime pas la nostalgie. Je suis terrifiée à l'idée d'être seule. J'ai peur de la solitude. Et je sais ce que c'est de se retrouver seule, sans personne, et bien que cette interview soit déjà privée, je ne rentrerai pas dans les détails. Et encore autre chose, j'ai peur de l'avenir, de ce que je vais devenir, je n'ai aucune idée de ce qu'il va m'arriver, peut être serait-je sacrée l'an prochain, comme demain. Je ne sais pas, j'ai peur.


« Une dernière question avant de vous laisser rejoindre votre lieu de vie, le château. Etes-vous effrayé(e) voir terrifié(e) par THE QUEEN ? »
    ▬ Grand dieu que non! Enfait, je ne l'ai jamais vue, mais je pense être assez forte pour ne plus en avoir peur. Malgré ma timidité, je pense m'en sortir. Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Merci infinimement pour cette séance de psychiatrie. Aurevoir;
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MessageSujet: Re: {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far.   {Modératrice} l i l l y • just a cigarette gone, no you couldn't be that far. I_icon_minitime
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